dimanche 6 octobre 2013

Le dimanche c'est brocante!

Depuis 2010, un de mes plaisirs dominical est d'aller musarder dans les brocantes, pour le plaisir et l'ambiance! Même si je parts décidée à ne rien acheter, le destin met sur mon chemin de petits trésors sans lesquels il m'est difficile de repartir.

Mes astuces pour acheter sans frénésie:
Pour savoir si l'objet me plait réellement quelques signes ne trompent pas: j'ai du mal à le reposer et je reviens en arrière pour le regarder à nouveau, j'y pense dans les cinquante prochain mètre et je ne vois plus le reste. si ces signes sont présents je peux penser à acheter.
  • Après se pose la question de l'utilité: n'est ce pas un doublon, à quoi va t'il servir, où vais je le mettre? Dans le cas des bandes dessinées qui sont ma marotte, j'évalue le nombre d'achat qu'il faudra faire pour compléter la collection.
  • La rareté: parfois je ne décolle pas du stand et prend ma décision immédiatement, comme pour l'album de Prince Vaillant ci-dessus, 3 ans de brocante régulière et c'est le premier album que je croise, à 3 euros qui plus est! pas d'hésitation!
Je profite de cet article pour me faire l'avocate des exposants: la plupart des acheteurs vont négocier comme si leur vie en dépendait, mettant parfois dans l'embarras le vendeur. Non mais sérieusement est ce vraiment équitable d'aller demander des rabais parfois de plus de 50% sur des objets qui ne valent déjà rien, passant de 3 à 1 euros. J'ai toujours en mémoire que les exposants se sont levés à 5h du matin pour être prêt à 7h sur site et qu'il remballeront vers 18h. Et puis moi je fais partie des écœurées de l'exposition alors ne décourageons pas ceux qui en ont encore l'énergie.

Un exemple: le livre ci dessus "5000 ans de textile"; le vendeur m'en a demandé 6 euros, j'ai eu la tentation de le faire baisser à 5, puis je me suis ravisée, ce livre neuf coûte 60 euros, la couverture intérieure indiquait que le vendeur en aurait voulu 20, le rabais venait du fait que le livre avait pris un peu l'eau (ah bon? rien vu?) Et bien j'ai rien dit, j'ai souri donné 6 euros et suis repartie avec ma trouvaille, l'un comme l'autre nous étions contents.
J'en ai un peu assez de voir des acheteurs mégoter pour un ou deux euros puis aller se payer une barbe à papa, ou des churros pleins de sucre et d'huile hydrogénée à 4 ou 6 euros la part.

En bref on négocie quand:
  • on a vraiment pas les moyens et que chaque euros compte
  • le prix annoncé est rédhibitoire même pour du neuf (et que vous voulez vraiment l'article sinon passez votre chemin)
  • l'objet est dans un état qui ne justifie pas le prix
  • vous êtes en train de dévaliser le stand
Sur ces belles paroles dimanche n'est pas fini, mode préparation Halloween "on". Très bonne soirée à tous.

2 commentaires:

  1. Si j'étais vilaine, je dirais que c'est très drôle de te voir donner des conseils CONTRE les achats frénétiques... Mais si j'étais honnête, je dirais que craquer c'est normal parce que c'est trop bieeeeeeen les brocaaaaaantes!!!!!!
    ^_^

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  2. justement :D si je ne connaissais pas si bien cette frénésie je ne connaîtrai pas les armes pour la combattre (parfois) héhé!

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