dimanche 8 septembre 2013

Friendship versus La Poisse

L'été touche à sa fin, et je l'ai passé terrée chez moi, une double fracture au pied! Alors que j'adore le soleil celui ci est devenu mon ennemi, je l'ai craint et fui, respirant enfin quand il daignait se cacher. Je sens que vous ne comprenez pas le lien, et bien il faut imaginer s'être enfermer le pied dans une chaussure de ski trop petite impossible à enlever, au moindre rayon le pied enfle et se retrouve encore plus à l'étroit. Abominable! J'ai pu ainsi découvrir que je suis une convalescente, impatiente, grognon et pas courageuse pour un sous.

Heureusement, il y a eu l'amitié!

Attention longue liste de remerciements, pour ceux que ça barbe rdv directement au dernier paragraphe!

Celle de mes parents d'abord à coup de fleurs et de vin rouge de derrière les fagots, celles de mes amies du Sud Elemm et Liette, merci les filles pour ce colis de survie absolument amazing; de mes acolytes de roller, merci Delphine pour ta visite impromptue qui m'a fait un bien fou, merci Poulpy pour ton cheese cake, merci aux autres qui se reconnaîtront pour vos coups de fil et sms, merci Eliane de m'avoir soutenue et expliqué que c'est normal d'être fatiguée avec un pied dans le plâtre
.....
Merci à toi Bru Bru la Trolle pour ton indéfectible amitié, pour avoir répondu présente à tout mes appels aux secours, pour m'avoir épaulée lors des visites médicales, m'avoir secouée les puces pour que j'arrête de gémir sur mon sort, pour la charlotte aux fraises absolument divine!


And last but not least, merci à mon cher et tendre, pour m'avoir supportée alors que moi-même je ne me supportai plus, pour avoir été présent à chaque heure du jour comme de la nuit pour répondre à mes angoisses ("aaahhh je sens plus mes orteils, ils sont cassés aussiiii"), pour les pan cakes du dimanche matin, pour les sorties près de la rivière et tout le reste!

Aujourd'hui je ne marche toujours pas, mais le plâtre devient un vieux souvenir, remplacé par une attelle bien plus confortable. J'ai pu prendre un vrai bain de mer et j'ai enfin arrêté de me saucissonner la jambe dans du cellophane pour prendre une douche. Cette mésaventure n'a pas été sans apprentissages, à ma grande stupéfaction, moi qui n'ai fait preuve d'aucune patience durant ma convalescence, il me semble avoir appris à profiter de l'instant présent, je me sens moins dans l'urgence. Je crois aussi que je souhaite faire moins de choses, mais les faire mieux: moins de GN, mais des bons, de vrais vacances et plus des respirations écourtées, une seule entreprise ainsi de suite!

Sur ce à bientôt!

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