mercredi 30 avril 2014

looking for serenity

Et je ne parle pas d'un vaisseau spatial!

Plus d'un mois sans poster, in extremis je publie quelque mots pour qu'avril ne s'achève pas sur le silence. Lui et moi n'avons pas été tellement d'accord, je n'ai pas vraiment apprécié les montagnes russes émotionnelles que cet ambassadeur du printemps m'a fait vivre.

Il y a eu pourtant de très belles choses, des rencontres avec les passionnés du costumes comme moi, mon amoureux, ma famille. Pourtant jamais je ne me suis sentie plus prisonnière d'un lieu, alors que le déménagement approche mon dégoût grandi pour ce village de campagne qui me retient encore et où il ne se passe rien.
Je devrai pourtant savourer ces instants de paix bucoliques avant la frénésie de la capitale, mais je n'y arrive pas. je suis comme un coureur de fond qui, dans la dernière ligne droite, cherche son second souffle, le trouve, le perd, le retrouve puis le cherche encore.

Ajoutez à ça la peur irrationnelle que ce ne soit pas la dernière ligne droite, qu'il y aura d'autres montagnes à gravir encore et vous obtenez un détonants mélange d'émotions contradictoires qui ne me laissent pas en paix.

D'ailleurs je sais que ce ne sera pas la dernière ligne droite, je vais devoir trouver une source de revenus supplémentaire puisque mon travail de rêve ne me permet pas de vivre encore (un jour?)

Bref lecteur ce n'est pas le sacre du printemps chez les gobelins, bien sûr je mesure tout ce que j'ai, mais je dois lutter sans cesse pour que la pensée de tout ce que je n'ai pas ne me déferle pas en pleine amygdale. Un peu comme John Snow gardant le mur des Autres.

Vivement que mon exil sauce Robinson Crusoé se termine et que ce ne soit pas pour tomber de Charybde en Scylla. Oui je sais je me sens l'âme lyrique quand je déballe ma vie sur le net.

Mais comme dit sur le très joli blog de Madeleine Miranda: "When live gives you lemons, make lemonade"

http://my-spirits-aroma-or.tumblr.com

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