Public en délire, revoici les Gobelins!
Contre toute attente ils ont survécu au vol AR Paris Delhi, cela en dépit des turbulences, de la foudre et des décollages
....
Comment? l'avion, moyen de transport le plus sûr de la planète?...fort bien mais on craignait surtout la crise cardiaque comme
apothéose à de sévères crises de paniques...
les gobelins, passagers préférés des steewarts!
BREF: veni, vidi, vicci, parfaitement!
Tout
d'abord, vous vous posez sans doute la question "mais qu'est elle allée
trafiquer en Inde durant 5 semaines". Et bien
contrairement à la conclusion que l'on pourrait tirer de la photo ci
dessus (prise il y a 7 ans d'ailleurs) je suis allée y travailler à
l'établissement prochain de mon entreprise.
Aujourd'hui à quelques jours de la lancer je peux vous en dévoiler la teneur:
tatatadam, roulement de tambour:
Les Gobelins ont l'honneur, la joie et le plaisir de devenir marchands de tissus merveilleux, de
galons fantastiques et d'accessoires incroyables.
....aahh vous voulez un nom? au prochain épisode bande de curieux.
Il
y a chez moi un amour immodéré du tissu depuis toute petite,
j'ai toujours telle une relique un coupon de mon premier tissu,
offert par ma mère avant mes 8 ans pour une occasion que j'ai oubliée.
Amour inconditionnel associé à celui des costumes, surtout
ceux de princesses je l'admet.
Devenir
styliste ou couturière ne m'a pas effleurée avant ma
découverte du GN et mon premier voyage en Inde. Il faut dire que
lycéenne à la fin des années 90, les bons élèves se devaient à quelques
obligations. Aussi ai je pratiqué l'allemand dont je ne
parle pas un mot, le latin -même tarif-, fait une classe prépa et
science po. Je crois que j'étais trop immature pour connaître
véritablement mes envies.
Puis en 3°année d'IEP, j'ai fait une rencontre, celle de
l'Inde.
Quel
cliché n'est ce pas? Tant pis. J'y suis partie pour approcher
le métier de diplomate et j'en suis revenue avec l'envie de passer
ma vie le nez dans les saris, les soieries, les couleurs. Organisatrice
de concerts et d'expos, dès qu'un peu de temps libre
pointait son nez je filais chiner dans les boutiques de tissus.
Ainsi en 8 mois de séjour je n'ai visité que 2 villes, préférant voyager
au travers des motifs, des textures et des
teintes.
Je
suis rentrée persuadée d'en faire mon métier. Finalement il m'a
fallu 7 années pour y parvenir. Les 6 derniers mois ont été
fébriles, je peux vous assurer que la pêche aux fournisseurs est ardues
et en eaux troubles. Le voyage n'a pas été de tout repos,
physiquement et moralement, mais il m'a permis de belles rencontres,
et des amitiés qui promettent d'être durables.
J'espère bientôt vous présenter le site
marchand.
....qu'entend-je...on ralouille dans le coin là bas? Quid de la
production française?
Figurez
vous que les Gobelins y ont pensé, ils ont d'ailleurs
effectué leur mémoire de fin d'étude sur la question quelques années
auparavant. La production de tissu d'habillement est résiduelle en
France, la plupart des fournisseurs sont des donneurs
d'ordre qui font produire au Maroc ou en Chine. Les tissus
techniques restent encore sur le territoire ainsi que certains cotons
bio et soieries malheureusement hors de prix.
Par
ailleurs devinez qui nous avons croisé en plein sourcing en
Inde??? Un intermédiaire pour Z...et C..., deux grandes enseignes
européennes, dont une française, allez un effort je vous laisse deviner.
....et l'éthique dans tout ça me direz vous....et à votre avis
pour quelle raison les Gobelins se sont ils déplacés durant si longtemps, hein?
euh
d'ailleurs en passant, avec
un peu de bonne volonté vous saurez quelles marques ne méritent pas
de continuer à être populaires et ce ne sont pas celles évoquées ci
dessus...allez hop google, usine textile, esclavage,
maladie respiratoires, marques françaises!
Quelques photos pour patienter jusqu'au prochain épisode!
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